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Algemeen handelsrecht

L’étendue des dommages et intérêts en cas de résolution d’une convention – Cass. 10 septembre 2020

Dans un arrêt du 10 septembre 2020 la Cour de cassation a rappelé qu’en cas de résolution d’une convention, celui qui en obtient le bénéfice a droit à des dommages et intérêts destinés à le replacer dans la même situation que si le contrat avait été exécuté, et ce en application de l’article 1149 du Code civil, selon lequel les dommages et intérêts dus au créancier sont de la perte qu’il a faite et du gain dont il a été privé.

Le fait qu’en règle la résolution d’un contrat opère ex tunc ne signifie donc pas que la victime du manquement devrait se contenter de dommages et intérêts visant à le replacer dans la même situation que si les parties n’avaient pas conclu le contrat. Les éventuelles restitutions ne font pas obstacle à une indemnisation intégrale des conséquences du manquement en application des articles 1149 et 1150 du Code civil.

La Cour de cassation confirme l’arrêt de la cour d’appel de Bruxelles qui, après résolution d’un contrat de vente d’actions aux torts de l’acheteur, avait accordé comme dommages et intérêts  aux vendeurs la différence entre le prix convenu dans le contrat résolu et le prix auquel ils ont finalement vendu ces actions à un tiers, prix réduit presque de moitié en raison de la crise financière qui avait sévi entre-temps.

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